Implants de nano puces à l’école ?
Hier matin, en relevant mes mails, je lis un message enflammé, sur le thème du mensonge qui entoure le projet de vaccination obligatoire des enfants à l’école, sans consentement des parents, avec très probablement implantation sous la peau d’une nano puce.
Interpelée par ce sujet auquel je suis déjà sensibilisée, je lis l’ensemble des pièces jointes.
A la fin de la lecture, je constate que le contenu des informations m’est familier, mais :
– que le ton employé est très émotionnel, générant une ambiance dramatique, et que le message pousse à réagir de manière urgente,
– de plus, les auteurs ne citent pas suffisamment les sources et/ou ne renvoient pas assez aux liens permettant de vérifier par soi-même les informations.
Cela me parle, ô combien ! Je reconnais là une attitude personnelle ! Mes enfants m’ont fait le cadeau de me reprocher certaines de mes prises de parole avec ces mêmes critiques. Et à juste titre !
En effet, je vois quelles parts blessées en moi sont touchées et réactives :
Celle qui résonne aux mots de mensonge, de manipulation et d’abus sur les enfants, et qui a envie de crier au scandale. Oui, c’est bien la petite Axelle qui a été maltraitée et abusée, et qui est prête à partir en guerre pour dénoncer le mensonge et sauver des innocents !
Cette part blessée qui, l’émotion ayant pris les commandes, oublie les sources précises des informations, les données factuelles, et qui insiste pour que d’autres se joignent à la rébellion !
Le ton de ce mail reçu est si pathétique que cette fois-ci je fais le lien, et souris de reconnaître la signature d’un traumatisme. Il est clair pour moi que je ne transmettrai pas ce mail à d’autres. Non pas à cause de son contenu, mais en raison du lieu intérieur à partir duquel il a été rédigé, un lieu de réactivité.
Je remercie intérieurement mes enfants de me mettre à bonne école en réfutant mes arguments trop émotionnels et pas assez factuels, et de me rendre ainsi plus vigilante.
Je suis contente de n’être pas tombée dans le piège, et avec satisfaction je me sens en chemin vers plus de conscience !
Arrive le moment du repas. Nous sommes 6 à table, et la conversation suit son cours entre les jeunes.
C’est alors que, le sujet s’en approchant, je fais part de certains éléments de mes lectures du matin. Mes fils réagissent, demandant des preuves fondées. Je sens alors en moi se réveiller le chevalier sur son blanc destrier, s’enflammant et cherchant à convaincre.
Le retour ne tarde pas, et l’un des garçons met fin à la conversation, sans ménagement.
Après le repas, un autre fils vient m’expliquer en quoi mes propos le dérangent.
Bien sûr, ça fait Aïe ! Je suis interpelée et me dis que j’ai rendez-vous avec moi-même pour aller regarder ce que je vis. Je vais alors accueillir la petite qui est là, et j’en ressens 2 aspects :
– Bien sûr la rebelle que je reconnais bien, qui a tellement peur d’être niée, gommée, qu’elle se sent exister quand elle est « contre ». Et qui a besoin de l’afficher !
– Et celle qui a eu si mal, enfant, qu’elle est réactive dès qu’elle voit maltraitance et abus.
Je m’accueille, me prends dans les bras, et laisse couler les larmes.
Mais je ne suis pas encore en paix.
Alors j’écoute …
– Ah, oui ! celle qui sait, et qui insiste pour convaincre, tant elle est marquée par les paroles paternelles lui disant qu’elle est une « erreur » ! Alors pour prouver qu’elle n’est pas celle qui a tout faux, elle affirme sa vérité avec vigueur, prête à partir en croisade, épée au poing !
J’accueille cette petite blessée et me sens enfin soulagée.
Je souris de m’être réjouie un peu vite, à 10h du matin, et d’avoir joliment glissé sur la peau de banane à 13h ! Ce que je vois maintenant, c’est que le matin, je me suis perçue, reconnue dans ma misère, mais pas accueillie avec tendresse ! Alors cette petite, dévoilée mais non aimée, s’est de nouveau manifestée à 13h.
Quel acte ? Il me vient aussitôt de m’excuser auprès de mes enfants de ma réaction, et de les remercier de m’avoir donné l’occasion de mieux me connaître.
Le soir venu, tandis que nous sommes tous rassemblés, je m’exprime et présente mes excuses.
Un de mes fils demande, surpris : « Es-tu en train de nous dire que tu as changé d’avis ? »
« Non, dis-je, pas du tout ! Je m’excuse de mon attitude, de la manière dont j’ai parlé.
Ce que j’ai compris, c’est le :
– pourquoi je n’ai pas pu me retenir de vous en parler, et le
– pourquoi je l’ai dit avec autant d’affect ! »
Et je les remercie pour leur aide involontaire, mais fructueuse !
L’accueil fut souriant, et la soirée-jeux qui suivit particulièrement conviviale.
Merci Patricia pour ce chemin qui m’aide à choisir entre alimenter la guerre, ou la paix.
Axelle