Dialogue avec le mot du mois de mai 2019.

Voilà ce qui me touche :
« Tu t’agites pour bien des choses, Marie a choisi la meilleur part. »
Et
« Il faut aller au-delà de la personne pour trouver ce qui nous réjouira ».

Ce qui me touche vraiment c’est de voir notre agitation, nos peurs, notre agitation mentale, alors que le calme se trouve au delà de la personne et près de Lui comme Marie.
Ce qui me touche c’est de voir comment nous pouvons passer de Marthe à Marie.

Ce qui me touche c’est de m’être vu « Marthe » puis « Marie » pas plus tard que cet après midi avant de venir au groupe AGM je le réalise en ce soir avec force.
J’ai passé toute la semaine avec un goût de pas disponible, agacé…
Cet après-midi était chargé, beaucoup de choses à faire, trop de choses. Il nous fallait encore remplir la voiture, passer à la déchetterie et l’on avait déjà pris du retard sur le planning. Je commençait à bouillir intérieurement, certainement je serais en retard pour AGM, je déteste être en retard. Maintenant je commence à accuser ma chérie qui veut toujours mettre cinq sardines dans une boîte de quatre, mes parents qui nous ont retardé etc … je râle, je râle intérieurement mais je râle. Dès lors je trouve un mauvais goût à ce que je fais, je n’ai plus envie d’aller à la déchetterie, je suis renfermé sur moi, ma râlerie, pas disponible aux autres.
Je râle aussi après moi car je me rends compte que j’ai moi même rajouté une sardine de plus (sans doute pour être reconnu).
Je suis en bas, j’ai besoin d’aide, je tends la main vers le haut.
Voilà une situation incongrue que j’ai moi même créé.
Je me vois me débattre avec mon agitation et la noirceur qui l’accompagne. Maintenant cela me paraît ridicule, comique, je me regarde avec une tendresse amusée.
Je reprends goût, je n’ai plus peur d’être en retard, cela n’a plus d’importance car j’accepte de ne pas maîtriser. Comme dans un grand ballet, je fais ce que j’ai à faire avec joie et confiance, merci!

Finalement je ne suis pas arrivé en retard, j’avais même de l’avance.

Marthe était dans la reconnaissance, Marie dans la co-naissance où tout est possible, c’est cela dont je me rends compte ce soir. Ce texte biblique Luc 10 chapitres 38 à 42 prend une nouvelle dimension, une nouvelle compréhension émerveillée.
Je comprends mieux, ainsi avec Marthe et Marie, le dialogue 86 page 374 : « Écoutez toujours la Parole, l’éternelle, la vraie qui seule est réalité. Que la pensée y soit reliée ! Qu’elle ne tourne plus toute seule ! La roue n’est libre que si elle devient partie, si elle sert, si le tout est son maître. Que la co-naissance transcende la pensée ! »

Maintenant je ferai plus attention au mauvais goût, comme un signal de manque. Merci au groupe de me l’avoir montré.


Message de Patricia Montaud

Merci pour votre témoignage.

Je vous dirais ce que Gitta me rappelait à chacun de mes dépassements  :
« CE QUE TU PEUX FAIRE UNE FOIS, TU PEUX LE REFAIRE A TOUT MOMENT » (Ent 13 Lili)