jeudi 26,
Pierre et moi sommes à nouveau « coincés » dans une inextricable incompréhension, après une énième répétition et une énième pratique…
Je m' »absente » subtilement de cet échange, laissant paraître un pseudo intérêt, avec un cœur fermé, et ma pensée « il me cherche des poux dans la tête ».

Je crois que je suis juste et bonne et au-dessus de tout ça !
Je me crois sauvée de la descente dans le  toboggan, avec un sentiment d’innocence… mais ce n’est pas la paix et une insomnie me l’indique, marqueur d’un nécessaire dépassement.

 

Le lendemain la proposition de Patricia de « soigner ses blessés » réveille le Meilleur de moi-même.
Mon Ange met la loupe sur mon comportement: Pierre au bord du précipice et moi qui l’abandonne…
Ah non pas ça !… pas appuyer sur la tête de quelqu’un qui se noie !
Je me sens à nouveau relié à lui, mon cœur s’ouvre : Il souffre, j’ai mal. L’amour est là !

 

Après mes excuses, Pierre est soulagé, souriant…
Lui, il s’était déjà excusé de m’avoir fait jouer le rôle de bourreau, quelques heures auparavant !
Nos cœurs humbles palpitent de plus belle.
Verre à moitié vide : encore combien de fois allons-nous nous absenter de l’amour ?
Verre à moitié plein : la force de l’amour se tient prête derrière les voiles de notre histoire.
Merci à vous tous.
Claudine