Bonjour Patricia,
Il s’agit de trouver comment faire rentrer une petite goutte de spirituel dans le monde du travail.
Mon associé de 30 ans va prendre sa retraite d’ici un an. Il a trouvé une repreneuse qui vient déjà, avec son assistante, assurer 3 jours de consultation par semaine.
Le bel équilibre « familial rassurant » qui existait depuis des dizaines d’années est rompu.
Problème principal: des dissensions entre les 2 anciennes assistantes et la nouvelle.
J’ai déjà, apparemment, pu améliorer certaines choses en instaurant un RV hebdomadaire (juste nous 2) avec la nouvelle dentiste pour qu’on partage nos « doléances » et celles de nos assistantes.
Nous éprouvons néanmoins le besoin de nous réunir au restaurant la semaine prochaine, tout le cabinet, pour « mettre les choses sur la table ».
J’ai pris le rôle du « négociateur »!
Ma Question:
Pour que ce dîner ne soit ni un bavardage stérile, ni ne tourne au règlement de compte, est-ce une bonne idée que de proposer un « jeu » du style: toute prise de parole sur la vie du cabinet devra être un « je souffre de » et pas une accusation de l’autre ?
Suis-je dans le juste ou me prends-je pour le Sauveur ?
Merci de ta réponse.
Réponse de Patricia
La manière la plus rapide d’apaiser une relation tendue entre plusieurs protagonistes c’est que chacun puisse dire son monde et entendre celui des autres, afin de créer une compréhension mutuelle.
Mais ce n’est déjà pas simple dans un chemin spirituel de le faire sans jamais accuser l’autre, alors sans chemin !Et c’est encore moins simple de ne pas chercher à ce que le comportement de l’autre change mais uniquement de le comprendre !Dans le monde spirituel il y aurait deux portes d’entrée à l’apaisement : une miséricorde pour soi (j’ai le droit) ou une miséricorde pour l’autre (il a le droit).Si l’un des participants est « négociateur » c’est bien sûr sur la demande et l’accord de tout le groupe.Et il aura du fil à retordre ! Mais cela s’appelle mettre dans sa vie de tous les jours ce que l’on apprend dans sa vie spirituelle.