Bonjour Patricia,
Cette phrase des dialogues me revient régulièrement : « Tu abandonnes le moins bon lorsque tu goûtes au meilleur. Tu vas le chercher avec une soif inextinguible. » (Ent. 6 avec Lili)
Si je peux dire que j’ai goûté au meilleur, je peux aussi dire que je n’ai pas encore la force d’abandonner le moins bon, encore moins de le rechercher aussi intensément…
Pour moi, le mot-clé est EFFORT : le moins bon n’en demande aucun, tandis que le meilleur…
Ma question : comment se fait-il que ce passage des dialogues présente cette transition comme toute simple, naturelle, voire automatique et que je vive l’opposé ?
Merci de ta réponse.
Réponse de Patricia
Il ne faut pas avoir seulement picoré le meilleur mais GOUTE au meilleur pour qu’on n’ait plus envie du moins bon.
Il existe toujours un moment charnière dans chaque évolution : le passage de la poupée à un amoureux avec qui on fera un jour l’amour est délicat.
Même chose pour le garçon et ses petites voiture qu’il quittera un jour pour une amoureuse.
Et il leur faut faire un effort pour rencontrer l’autre sexe, et ils alterneront grandes joies et grands mélodrame…
Mais un jour ils laisseront le moins bon pour le meilleur…
Avec la vie spirituelle, c’est un peu la même chose, mais il s’agit d’un changement de plan de conscience et non d’une évolution naturelle.
Mais entre la guerre et la paix… il n’y a pas photo… mais cela demande un petit effort.