Bonjour Patricia,
Je ressens une certaine frustration à la fin de mes dialogues sur la nature de mes actes. J’ai rarement des actes dans la matière, concrets comme parler à son conjoint, ou tenter l’expérience de se vêtir autrement, ou faire telle ou telle chose. C’est encore très orienté sur chercher un souvenir, tenter le sourire. Plus dedans moi que dehors moi.
Ooooh! Sans doute mon p’tit mec qui veut brûler les étapes… Alors… Comment prendre le temps de faire mes petits pas? Quel truc concret pourrait m’y aider? Que ferais-tu toi, à quoi as-tu eu recours pour adapter la marche?
A te lire bientôt
Bonne et belle vie!
Réponse de Patricia
L’Acte est difficile à identifier car il arrive au bout du bout de notre retournement intérieur. Et il n’y a aucun espoir d’acte sans sourire sur soi !
Mais plus notre souffrance est grande, plus ce sourire sur soi est difficile. Je vous donnerai donc le conseil que Gitta nous a donné à Bernard et à moi-même : s’occuper d’abord de nos tous petits désagréments, dont on peut sourire facilement, alors l’acte nous sautera « au coeur ». Et elle terminait en disant : que préférez-vous ? Une petite victoire ou une grande défaite. Mais il nous faut beaucoup d’humilité.