Chère Patricia,

Lors d’une rencontre de dialogue, j’ai ressenti une très grande colère par rapport à une parole dite sur la façon de se comporter les uns envers les autres. Depuis 15 jours je suis vraiment en période de « crise ». La moins que rien et l’abandonnée ont vraiment été blessées. J’ai bien vu mon cheminement en voulant me couper de cette situation et de rejeter la faute sur l’autre. En fait je reproduis toujours ce schéma. Je suis allée chercher un souvenir : petite, la personne qui me gardait et que j’aimais beaucoup, m’a accusé d’avoir fait tombé sa petite fille. J’ai été blessée et même si un adulte a confirmé que je n’y étais pour rien, il était trop tard car le mal était fait. Je ne supporte pas qu’on me mette de côté ou qu’on me traite de moins que rien et je cherche toujours l’approbation d’une tierce personne pour m’accréditer. Aujourd’hui, très bonne nouvelle, personne ne prendra fait et cause pour moi.
Je suis passé par j’ai le droit…, il ou elle a le droit … et j’ai complètement pardonné et suis en paix avec cette situation.
Mais je n’arrive pas à voir l’acte qui me fera dépasser mon imperfection. Je sens bien que « mesurer ses paroles », « parler en vérité », « prendre soin des autres dans nos paroles » est juste mais encore trop général et pas assez concret pour moi.
Peux-tu m’aider à faire un tout petit pas de plus ?
Je te remercie
Bien affectueusement


Réponse de Patricia

Il existe un chemin accéléré : « que chaque critique t’élève » disent les dialogues car une critique qui nous blesse parle toujours de quelque chose dont on est capable.