Forêt, je viens de fouler ton sol avec délice et légèreté en ce mois de novembre.
Mes pas se sont posés délicatement sur tes feuilles qui, humblement, dans une dernière offrande, se sont détachées de leur arbre.
Douce sensation que d’être reliée à toi forêt, je contemple tes feuilles qui sans résistance sont emportées par une imperceptible brise.
Ainsi, immuablement, elles se donnent pour qu’existe une autre saison, pour que la vie continue…
Forêt, je déguste ton silence, je perçois la vie qui palpité en toi, je m’enivre de tes fragrances… En prenant dans mes mains un peu de ton humus, j’accède à une parcelle de ton éternité.
Dieu est certes présent partout mais c’est en ton sein, forêt, que je suis la plus proche de Lui. Alors Merci.
Michèle F.