Gitta disait :
Et si la maladie de la planète était une dernière chance pour la sauver ?
À condition que nos actes changent !
Et si les maladies de l’humanité étaient un avertissement de son évolution possible ?
À condition que nos actes changent !

Je me sens un peu écrasé par l’énormité de l’enjeu… la terre malade, l’évolution même de la vie sur terre qui dépend de nous…
J’en reste les bras ballants : mais qu’est-ce que j’y peux, moi ?
Mais bien sûr ! Comme à l’accoutumée, je veux être regardé, je veux produire du spectaculaire, du « qui en jette » ! au point que ça en devient injouable et… que je ne fais rien du tout !
« À condition que nos actes changent ! » disait Gitta.
Mais qui a dit – à part moi, bien sûr ! que ce devait être de grands actes tonitruants ?
Personne !
Alors qu’est-ce qu’il me serait possible de mettre en place, facilement, rapidement et qui aille dans le bon sens ?

Acte 1
À mon travail, l’eau du robinet est traitée pour ne pas abîmer nos appareils. Elle n’est pas vraiment impropre à la consommation, mais il n’est pas recommandé d’en boire beaucoup… Alors nous achetons des dizaines de petites bouteilles d’eau minérale par semaine. Je tourne longuement le problème dans ma tête, mais je ne trouve pas de solution pour supprimer totalement cette production de déchets plastique.
Alors me vient une idée toute bête : pas supprimer totalement, mais au moins diminuer !
Alors j’achète des bouteilles de 1L qui produisent moins de plastique pour un volume d’eau équivalent, et surtout, chaque fois que je vide une bouteille à moitié, je la complète avec de l’eau du robinet, moitié-moitié ! Je n’ai pas vraiment fait le calcul, mais on doit avoir diminué de 50% la production de déchets plastiques. Alors d’accord, ce n’est pas parfait, mais ça va dans le bon sens, et c’est déjà pas mal !

Acte 2
Encore le plastique ! mais cette fois le film plastique, si pratique, avec lequel on recouvre les restes avant de les mettre au réfrigérateur… Ma fille, qui est très concernée par tout ce que l’on fait subir à notre environnement, me parle de toiles enduites de cire dont on peut se servir pour remplacer ce fameux film plastique : mais je me dis qu’on ne va pas avoir l’adhérence sur les parois du récipient qu’on veut recouvrir, et que je reviendrai au film plastique si celui reste trop supérieur à l’usage.
Et, sur Facebook, quelques temps après, je tombe sur des « couvercles » en silicone, élastiques, réutilisables, de différentes circonférences : là, ça me paraît jouable ! Je les commande et, une fois reçus, ils s’avèrent très pratique et ont complètement remplacé le film plastique au quotidien.

Acte 3
Le fait que j’ai déménagé tout en gardant mon travail au même endroit m’amène à rouler 50.000km par an. Alors j’ai décidé de réduire de 20km/h ma vitesse sur autoroute. Bon, je suis parfois pressé de rentrer, pour retrouver mon épouse ou pour réduire le temps de route de nuit, c’est vrai. Mais, bon an, mal an, je dois bien économiser 20 % de carburant. Toujours pareil : ce n’est pas « tonitruant », mais ça va dans le bon sens !

Claude H.