Tu peux toujours descendre,
Tu peux toujours remonter.

Cela ne dépend que de toi. Le crois-tu ?

Entretien 11 L Dialogues avec l’Ange

Il y a plusieurs mois, cette phrase m’a touchée et depuis, je l’utilise dans de multiples occasions : lorsque je me sens en bas, lorsque j’ai fait quelque chose qui ne me semble pas juste, lorsque je me sens découragée devant une difficulté quelle qu’elle soit. C’est un rappel que « je peux » et que c’est de ma responsabilité. C’est un moyen de dépasser, dans l’instant, ma misère de « petite », « d’incapable ».

En juin-juillet, j’ai été bloquée par une sciatique. Je pouvais me déplacer un peu chez moi, mais avec difficultés et douleurs. J’ai bien sûr utilisé cette phrase qui m’a aidée et j’ai demandé à mon ange le sens de ce blocage invalidant.

En vérité, où cela parle-t-il de ma vie ?

♦ Cela m’a interrogée sur la nécessité d’un déménagement à plus ou moins long terme. (J’habite au 3 ème étage d’un immeuble sans ascenseur) ; j’y suis bien, mais je sens qu’il me faut peut-être envisager autre chose de plus adapté à mon âge. Je m’étais déjà posé la question, mais de manière un peu vague, car je n’ai pas envie de quitter cet appartement où je me sens bien !

♦ J’ai aussi été interpelée fortement sur un vécu du moment : la souffrance. Avant que l’ostéopathie ait pu me soulager, un cachet par jour m’a permis de calmer les douleurs les plus aigües, mais j’ai senti que j’avais à apprendre à rencontrer cette douleur lancinante, à la regarder de plus près lorsqu’elle était là, à l’accueillir, à l’offrir ; et peut-être pourrait-elle servir à quelque chose, à quelqu’un, plutôt que d’être stérile !

« Chacun de vos pas à travers le vide devient une île fleurie où les autres
peuvent poser le pied » (Entretien 13 L)

Alors je LUI offrais ces moments de difficultés en pensant à des amis en souffrance ou en fin de vie et cela m’a stimulée de savoir que si je vivais mieux ces moments, cela pouvait aider d’autres personnes.

J’y crois profondément à ce lien entre les hommes. C’est une phrase qui m’est chère car elle m’indique que nous ne sommes jamais totalement impuissants devant la souffrance des autres, même si ce n’est pas perceptible.

Je me suis donc donné un mantra : souffrir ou sourire !

A chaque fois que je me surprenais à soupirer ou à grimacer, j’étais invitée à sourire !

Je l’ai pratiqué et c’était très très bon !

Le jeu du MERCI
Ces moments difficiles m’ont aussi invitée et incitée à apprécier les petits et grands cadeaux :
Merci… les nuits très fréquentes où je dormais bien
Merci… les rendez-vous médicaux que j’ai pu obtenir
Merci… les aides que l’on m’a apportées
Merci… les groupes qui sont venus chez moi pour les rencontres.

Aujourd’hui, j’ai retrouvé ma forme. Lorsque je descends ou monte mes escaliers, j’apprécie et remercie.

J’ai aussi rejoint un petit groupe de membres d’AGM qui étudient le projet de s’installer en Bretagne dans un habitat proche afin de cheminer ensemble et de s’entraider concrètement pour la suite et fin de leur vie.

Mon cœur est plein de gratitude d’être dans un chemin spirituel qui m’invite à chaque difficulté à faire un pas de transformation.